« Oh mon fils, je suis si fière de lui … » Hahahaha mais vous voulez rire?! Jamais mon père n’aurait proféré de telles paroles à mon endroit. J’aurais espéré qu’un jour il les disent, que je puisse entendre de sa vive voix qu’il aimait son fils, mais malheureusement, cette histoire de famille heureuse n’est pas la mienne. Vous connaissez ces histoire mythiques, Roméo & Juliette, Tristan & Iseult, voir même le Titanic, ces histoires dont les gens rêvent, qui font voyager? La mienne y ressemble quelque peu, enfin, quand on pense à la chance que j’ai eu en amour.

« Un enfant de riches, oh… comme il doit avoir eu une vie magnifique! Non, bien au contraire. Pas qu’il aie été maltraité ou quelque chose de la sorte, non, loin de là. Seulement, les insultes que lui lançait son père, les paroles ou les gestes qui démontraient qu’il aurait préféré que son fils soit différent, lui minèrent rapidement le moral. Mon histoire, quoi que peuvent laisser penser mon prénom et mon nom, n’a rien à voir avec les comptes de fée ou livres d’auteurs tels Shakespeare et compagnie. Oui mes parents sont complètement gaga en ce qui concerne la lecture et le théâtre. C’est probablement du à cette passion que me vient mon prénom. Tristan, comme l’histoire de Tristan & Iseult, oui, oui. Je n’ai pas vécu la mort de mes parents, comme ce personnage mythique, mais ils n’ont jamais été réellement présents, et les seuls moments où ils l’étaient, ils me rabaissaient, me faisait avoir honte de qui j’étais. Mon père rêvait que je devienne un grand sportif, mais déjà, enfant, je n’avais ni la corpulence, ni l’endurance pour faire du sport. Je me tournai rapidement vers l’exploration des arts. Je commençai par étudier le théâtre, qui, je l'ai découvert assez tôt, n'était pas ma tasse de thé. Je me suis ensuite diriger vers la musique. J'ai découvert là une passion sans cesse grandissante pour la batterie. Mes parents ne m'encouragèrent pas dans cette voie, évidemment, donc je commençai à travailler jeune pour pouvoir, à l'âge de 14 ans, me payer ma propre batterie. Je ne m'éterniserai pas plus sur mon enfance, puisque je la considère comme inintéressante. Après tout, les années ont passé, mes parents ont continués de me discriminer jusqu'au jour ou ELLE, à l'âge de 13 ans entra dans ma vie.»

Nos premiers regards furent échangés lorsque nous étions en route pour nos cours. Je lui souris poliment, elle fit de même en retour. Je finis par atteindre la porte de mon local et pris place à mon habituelle table, seul. Elle fit alors éruption dans la classe. Elle resta là, immobile devant les élèves alors que la professeur lui parlait. Madame Carter introduisit donc notre nouvelle camarade de classe. Marie, une jeune française qui, puisque son père avait obtenu un contrat pour une compagnie écossaise, avait du déménager ici. Elle fut, par obligation, placée à la même table que moi pour ce cours... de même que pour les autres. J'étais toujours le petit rejeton, le dernier. Il est vrai, je taisais la fortune familiale pour ne pas m'attirer de mauvais amis. Enfin, Marie et moi avons discuter pendant et après le cours, je l'ai invité chez moi, pour qu'elle voit ce dont on discutait en cours et prenne le retard qu'elle avait accumulé. Nous avons parlé un bon moment puis, elle quitta la demeure familiale. Nous nous revîmes souvent grâce à l'école, ce qui fut bien puisque nous avons largement eu le temps pour apprendre à se connaître. Nous étions de bons amis et au bout de 4 mois, environ, nous échangeâmes notre premier baiser. Nous étions heureux malgré quelques disputes de temps à autre, ce qui est tout à fait normal dans une vie de couple. Nous avons appris à sortir plus forts de nos engueulades et à profiter de nos instants de bonheur. Elle resta 5 ans en Écosse et ces années furent les plus belles de ma vie à ce jour. Malheureusement le rêve s'arrêta brusquement le jour ou je la retrouvai, chez elle, alors qu'elle m'y avait invité, baignant dans son sang, une lame de rasoir à ses côtés. Je m'étais alors dirigé vers elle.

« Marie, non, ne t'en vas pas, j'ai besoin de toi, pourquoi as-tu fait ça? »

J'avais posé cette question avec une douceur qui m'étonnait moi même.

« Ne t'en fais pas, tu sauras vivre sans moi. Je t'aime Alex » , avait-elle murmuré.

« Non, s'il te plait, ne t'en vas pas. Je t'en supplie. »

Ma douceur s'en était allé et laissait place à une complainte maintenant. Un dernier soupir franchit ses lèvres, elle ferma les yeux. Je déposai un dernier baiser sur ses lèvres puis sur son front avant de la serrer tout contre moi, comme pour que son âme de m'échappe pas. Je pleurai à ce moment jusqu'à m'endormir.

Le mois suivant, j'allais, chaque jour sur sa tombe déposer 5 roses blanches. Je ne sais pas pourquoi, après ce moi j'ai cessé. Enfin, après 3 mois ma sombre découverte, je ne supportais plus d'être dans ma ville natale, sans elle. Je décidai donc de prendre de l'argent à mes parents et me rendre à l'aéroport. Lorsque j'y suis arrivé, j'ai pris le premier vol qui se présentais à moi, soit Québec... Alors, voyons maintenant ce que la vie me réserve.»

prénom ou pseudo. .addict mon âge . C’est impoli de demander l’âge d’une femme, ne crois-tu pas?. pays ou région .Québec for the win. pourquoi s'être inscrit sur take away ? . Parce que, pour une fois, ça se passe au Québex ♥ parce que le desing, le contexte, enfin tout me porte à m’y inscrire. et quand penses-tu ?. écrire ici. crédit de la bannière et autres . darling at tumblr & young folks & reginaways. avatar choisi . Cory Monteith.