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 vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan

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Meghan D. Laporte est fier de vivre au Québec



Meghan D. Laporte

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vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan _
MessageSujet: vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan   vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan EmptySam 2 Oct - 17:28

    Sortir sans mon manteau était, à ce temps-ci de l'année, pratiquement impensable. Et comme je devais mettre mon manteau, il fallait aussi que je mette mes bottes. Par contre, cela faisait plusieurs jours que je ne les avait pas aperçu... Habituellement, elles traînaient sur le tapis dans l'entrée, mais évidemment, quand je les voulais, elles avaient disparu. Sous mon lit ? Non. Dans mon garde-robe ? Non plus. Après un regard par le fenêtre, mon cerveau ré-analysa la situation. Le soleil plombait à l'extérieur, les arbres n'avaient pas l'air de trop bouger. Il ne devait pas faire si froid que ça. Alors je laissai tomber la chasse aux bottes et optai plutôt pour une paire de tennis confortable.

    Ce n'était peut-être pas la meilleure idée que j'avais eu, de mettre des tennis. Avoir chercher quelques minutes de plus, je les aurait trouvé, mes foutues bottes ! Le vent était glacial, bien que peu présent. Toutefois, quand il y avait une rafale, elle me gelait jusqu'aux os. Je frissonais en descendant une rue qui menait à la Basse-ville. J'avais envie de m'acheter une nouvelle peinture pour accrocher dans mon appartement. Bon, j'imagine que j'aurais pu la faire moi-même, mais j'adorais voir le style des autres. Les artistes du coin avaient un talent fou et je n'allais pas m'empêcher de les encourager. Ils savaient que j'adorais ce qu'ils faisaient et s'amusaient parfois à me faire des petits cadeaux. Quand j'entrai dans la boutique d'une femme dans la soixante que je connaissais depuis plusieurs années maintenant, elle me sourit et s'approcha tout de suite de moi, pour me baiser les deux joues, à la québécoise. «Meghan ! Je suis si contente que tu sois passé. Tu ne sais pas ce que nous avons reçu, hier ?... » Claudette continua sur sa lancée et parla pendant les cinq minutes qui suivirent. Je l'écoutai avec attention me détailler ses nouvelles découvertes. Une peinture attira mon regard et la vieille femme le remarqua sur le champ. Quelques cinq autres minutes plus tard, le tableau était emballé dans du papier, au fond d'un sac que je tenais à mon bras, tandis que Claudette faissait glisser ma carte de crédit dans la fente de sa caisse. Je n'avais pu résister. Elle redonna la carte et fit le tour de la caisse pour m'embrasser une deuxième fois, avant mon départ. Quand je retrounai dans la rue, je ne pus m'empêcher de frissonner, encore et encore. J'avais les dents qui claquait, mais je m'arrangeais pour que cela ne paraisse pas trop. J'avançais lentement, regardant les arbres aux feuilles multicolors autour de moi. Mon tableau était serré contre ma poitrine, me protégeant quelque peu du froid. Quand je décidai de me rendre au Vieux-Port pour acheter quelques provisions, j'aperçu alors un jeune homme qui me semblait vaguement familié. J'étais certaine de l'avoir déjà croisé quelque part. Je le fixais intensément, inconsciente de la sensation qu'il pourrait avoir en me voyant le regard comme cela. Dans mon cerveau, tout se bousculait. Où l'avais-je vu ? Quand ? Je n'arrivais pas à me souvenir. Mais il marchait dans ma direction. Il serait facile dans ce cas, de l'aborder. J'avais déjà mon excuse en tête, mais elle était à peine crédible. Je tirai sur les manches de mon manteau le plus possible, pour cacher la montre à mon poignet. Puis, d'un pas déterminé, je m'avançai vers lui, un léger sourire aux lèvres. « Pardon, vous n'auriez pas l'heure ? » C'était minable, je le savais très bien. J'espérais simplement qu'il ne le remarquerait pas...
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Tristan A. MacBeth est fier de vivre au Québec



Tristan A. MacBeth

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MessageSujet: Re: vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan   vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan EmptySam 2 Oct - 22:33

GHOST FROM PAST

vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan Rachel-2-02-rachel-berry-15955166-100-100 vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan Finn-Rachel-finn-and-rachel-15482393-100-100 vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan Finn-2-02-finn-hudson-15954964-100-100



    J’étais à l’Université. J’avais cours aujourd’hui. J’étais assise dans la classe de musique, devant ma batterie. J’avais les baguettes dans les mains. Le professeur nous demanda alors d’aller dans un cubicule, petit endroit fermé et isolé, histoire de nous mettre à notre première composition le plus rapidement possible. Je délaissai mes baguettes et les troquai contre un crayon. J’emportai également mon cahier avec moi avant de m’enfermer pour deux heures dans cette petite pièce. Je dois l’avouer, je n’étais pas très inspiré cette journée là. Heureusement, nous avions plus d’un cours pour effectuer notre composition. Après plus d’une heure, j’avais à peine six mesures d’écrites. Je sortis alors de mon cubicule et me dirigeai vers la batterie, là ou j’avais laisser mon sac.. Je devais trouver l’inspiration et je savais pertinemment qu’elle ne viendrait pas si j’étais coincé dans un espace clos et restreint avec devant moi, une page presque blanche. Je rangeai mon crayon sans mon étui, puis mon cahier et mon étui dans mon sac. Je le mis en bandoulière sur mon épaule et quittai la classe. Je quittai l’établissement scolaire pour me rendre au parking où j’avais garer ma voiture. J’y montai et me dirigeai vers mon appartement. J’entrai dans mon logement, posai mon sac sur le sol et m’assied. J’essai de composer, mais il y avait bien trop de distraction. J’entendais les pas du résident qui logeait en haut de chez moi. Ah, le voilà qui prend sa douche. C’était le désavantage des logements pour étudiants. Ils n’étaient pas très bien insonorisés. Enfin, comprenant que je ne trouverais pas plus d’inspiration ici, je quittai mon logement et décidai d’aller prendre une marche, de prendre l’air. Peut-être qu’ainsi, je trouverais de quoi composer?

    J’enfilai donc mon manteau pour la seconde vois aujourd’hui, m’emparai de mon porte-monnaie, mon cellulaire et mes clés pour finalement quitter mon petit nid douillet. Le soleil était présent, pourtant le vent qui soufflait sur mon visage enrayait toute chaleur. Je glissai mes mains dans les poches de mon manteau tandis que je descendais les marches extérieures de l’immeuble. Je m’aventurai alors dans une exploration de la ville. Je tentai de retenir le nom des rues que j’empruntais, histoire de pouvoir retrouver mon chemin lorsque je reviendrais. Heureusement, j’avais une bonne mémoire et un bon sens de l’orientation. Rapidement, je me retrouvai dans le quartier du petit Champlain. Comment le savais-je? Je remarquai que le nombre de boutiques d’artisanat avait augmenté de façon considérable. Je m’arrêtais de temps en temps dans une boutique, lorsque je voyais dans la vitrine donnant sur la rue de jolis colliers. Je n’avais jamais été un très grand amateur de bijoux, mais les colliers, je les affectionnaient particulièrement. J’en vis quelques beaux, mais me résignai à les acheter, sachant que j’étais plutôt serré niveau budget ce mois-ci. Et puis, il me fallait faire des économies si je voulais avoir de l’argent pour offrir des cadeaux à mon entourage, bien qu’il ne se compose que de peux de personnes en ce moment.

    Je m’arrêtai alors au coin d’une rue, remarquant un petit kiosque avec de nombreux dépliants. Je m’en approchai pour voir s’il n’y avait pas les horaires d’autobus. Si je pouvais retourner chez moi en bus plutôt qu’à endurer le vent, je n’allais tout de même pas m’en priver. J’aperçu le feuillet que je voulais et en pris un exemplaire. Je tentai de localiser la rue où se trouvait mon appartement et voir les lignes qui s’en rapprochaient le plus. Au moment où j’en trouvai une, j’entendis la voix d’une jeune femme. Je me retournai et elle était là. C’était donc à moi qu’elle s’adressait. Je ne la vis que très brièvement puisque je jetai un coup d’œil sur mon cellulaire, m’indiquant qu’il était treize heures quarante-deux. Je levai la tête afin de regarder la jeune femme et répondre à sa question. Seulement, lorsque je vis son visage, ce fut un choc. Je n’en croyais pas mes yeux. Je l’avais déjà vu, des milliers de fois même, ce visage. J’avais l’impression de me retrouver en face de Marie. Le problème, elle était six pieds sous terre à des milles d’ici. Une fois le choc passé, je me raclai la gorge avant de prendre la parole.

      « Il est une treize heures quarante-deux. »


    Ma voix me semblait tremblante, alors j'imaginais très bien qu'elle ait perçu mon malaise. Après tout, je n'avais jamais été très subtile en ce qui a trait à mes émotions.

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Meghan D. Laporte

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MessageSujet: Re: vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan   vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan EmptySam 2 Oct - 23:33

    À quoi bon m'acharner à replacer son visage ? Je savais que je ne trouverais pas, de toute façon, j'avais perdu toute ma concentration. Mes yeux cherchait le regard du jeune homme en face de moi, alors que celui-ci semblait tout faire pour éviter le mien. Peut-être n'était-il pas ce de genre de personne qui était capable de soutenir un regard. Je laissai tombé, mais ne put qu'être alertée devant son hésitation. Pourquoi ne me répondait-il pas ? Il avait bien vu l'heure sur son téléphone. En me voyant, quelque chose l'avait perturbé et j'étais toutefois dans l'incapacité de savoir ce que c'était. Trouvait-il étrange que je porte des tennis à cette température ? Probablement pas, il n'avait pas jeté de coup d'oeil à mes pieds. Avais-je quelque chose de pris entre les dents ? Subtilement, j'essayais de passer ma langue sur mes dents, mais je ne décelai rien. De toute façon, avec mon hygiène buccale triplement approuvée par des dentistes, j'étais à peu près certaine que ce n'était pas cela. Finalement, il m'annonça qu'il était treize heures quarante-deux. Je fus prise d'envie de regarder sur ma montre, mais m'arrêtai au dernier instant. Il ne devait pas savoir que j'avais l'heure sur moi. Je sentis aussi mon portable dans la poche arrière de mon jeans vibrer. Interdiction toutefois de le sortir. Je continuai de regarder le jeune homme en face de moi. Il ne semblait pas très bien et il ne fallait pas être un génie pour le remarquer. « Merci. » Je n'avais pas envie de tourner les talons et de m'en aller. Je continuais de frissonner, mais cette fois, j'étais certaine qu'ils n'étaient pas dû au froid. Je me sentais idiote, stupide, pourtant, je n'avais pas envie de partir. Je voulais savoir ce qui le tracassait, ce que j'avais fait pour le rendre dans cet état. Le vent me fit aussi goûter à son odeur et cela me donna encore moins envie de le quitter. Je baissai les yeux quelques secondes puis les remontai pour croiser son regard. « Tout va bien ? » J'espérais qu'il serait enclin à parler. Moi je l'étais, en tout cas. J'aurais été prête à lui révéler ma vie s'il me l'avait demandé. Je lui aurais tout raconter, tout dit. Je l'aurais assaillit de parole durant les minutes suivant sa requête. Pourtant, ce n'était pas à moi de m'ouvrir... Et je savais que j'étais, pour l'instant, impuissante face à son coeur.
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MessageSujet: Re: vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan   vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan EmptyDim 3 Oct - 15:14

    Au moment où je vis son visage, j’avais l’impression de me retrouver de nouveau face à Marie. J’espérais seulement qu’elle ne s’appelle pas ainsi, sinon je crois que je mourrais sur place. Pendant un court instant, des images me revinrent en tête, celles du jour où je l’ai découverte. Je revoyais encore son corps allongé sur le sol, ses yeux qui me fixèrent dès que j’entrai dans la pièce, cette marre de sang autour d’elle et cette petite lame, arme pourtant très puissante, à ses côtés. Je la revis, alors que je la tenais dans mes bras, poussant son dernier souffle. Mon cœur se serra, me ramenant dans le présent. J’avais mal, mais je tentais tant bien que mal de le cacher. Parce que je savais que si je me montrais faible, on m’assaillirait de questions et j’en avais marre. J’avais justement quitté l’Écosse pour cette raison, parce que je voulais fuir un passé qu’on me rappelait constamment. Enfin, elle me fit sortir de mes pensées lorsqu’elle me remercia. Je la gratifiai d’un mince et bref sourire avant de baisser les yeux au sol, incapable de la regarder plus longtemps. Cependant, quand je relevai la tête, mon regard croisa le sien. Je pus alors y lire toute l’incompréhension qu’elle avait face à mon attitude, ce qui était largement compréhensible, et ce désir de connaître le fond de l’histoire. Elle posa alors la question que je redoutais tant. J’avais deux option, mentir en tentant de paraître le plus convaincant possible où lui dire la vérité. Je réfléchis une fraction de seconde avant de répondre.

      « Oui, tout vas bien. Merci. »


    J’avais dit cette phrase tant de fois qu’elle sonna convaincante à mes propres oreilles. J’étais fier de moi. Depuis des mois je la répétais sans cesse, chaque fois essayant de sonner le plus vrai possible. Cette fois était la bonne. Et puis, je ne me voyais pas déballer ma vie à une parfaite inconnue. Même si elle ressemblait à celle qui fut, jadis, l’amour de ma vie, elle n’était pas Marie, elle ne pouvait pas l’être. Pourtant, quand le vent changea de direction et que son parfum parvint à mes narines, je doutai. Ce parfum, c’était le même. J’allais oublier la raison de ma promenade, mais elle me revint en tête à cet instant. Le morceau que je devais composer. J’avais probablement une source d’inspiration, enfin, j’en avais deux pour le prix d’une. La douleur que j’ai eu de perdre Marie et le choc qui me perturba lorsque je rencontrai cette parfaite inconnue qui me semblait pourtant si familière. Par mesure de politesse, je me présentai à elle. J’avais l’impression de tout recommencer à zéro, comme si la vie me donnait une seconde chance.

      « Au passage, je m’appelle Tristan, et vous? »


    Je tendis ma main en direction de l'inconnue, affichant un sourire, un peu plus vrai cette fois, sur mon visage.
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MessageSujet: Re: vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan   vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan EmptyDim 3 Oct - 21:34

    Les gens bougeait autour de moi, la vie continuait. Pourtant, c'était comme si j'étais figée, prise dans un endroit parallèle à tout ce qui se déroulait autour. Il n'y avait plus que cet inconnu et moi. J'avais remarqué son malaise alors que je lui avais adresser la parole, mais maintenant, cela sembla partit. Soit il se rendait compte que ce dont à qui il avait pensé était stupide, soit il avait compris qu'il devait mieux cacher ses impressions. Il répondit en écho à ce que je voyais sur son visage. Tout allait bien, finalement. J'hochais la tête en signe de compréhension, serrant toujours mon tableau contre moi. Ni le froid ni le vent m'affectaient maintenant. Pourtant, je sentais les frissons partir de mon ventre et se rendre jusque dans mon cou, dans mes bras. Je baissais les yeux, sentant que si personne ne disait rien dans les prochaines secondes, je devrais alors me retourner et l'oublier. Québec était petit, certes, mais il était toutefois difficile de retrouver quelqu'un à qui vous aviez demandé l'heure et dont vous ne saviez pas le nom. Je me préparais mentalement à partir, pour qu'il n'y ait pas de malaise, quand il tendit son bras devant lui. J'aperçu sa main et mon regard suivit le long de son bras pour remonter jusqu'à son visage. Le mien s'illumina d'un sourire, comme le fit le sien, le temps d'une fraction de seconde. Je fis glisser mon tableau sous mon aisselle, utilisant mon genou au passage pour s'assurer qu'il resterait en place, puis serrai la main de Tristan. « Enchantée. Meghan. Je m'apelle Meghan. » Je n'avais pas penser à mettre des gants avant de sortir et je réalisai rapidement que ma main était congelée. Celle de Tristan était brûlante autour de la mienne. Mais en fait, elle aurait été froide aussi que je ne l'aurais même pas remarqué. Sa poigne me brûlait la main et je le retirai après le temps que la politesse exigeait. En essayant de reprendre à deux mains mon tableau, il glissa de sous mon épaule. Par chance, je réussi à la rattraper avant qu'il ne se fracasse contre le sol. Mes doigts étaient congelés, comme l'étaient mes orteilles. Mon nez devait être rougi par le froid, comme mes joues. Jetant un coup d'oeil autour, j'aperçu un café dont j'avais entendu parler par une amie. L'endroit semblait attrayant mais surtout, il était chauffé. « Un café, ça vous dirais ? » Allait-il refuser mon offre ? Je n'en avais aucune idée et cela me stressa pour les quelques secondes qui semblèrent interminable avant que je puisse enfin avoir une réponse...
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MessageSujet: Re: vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan   vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan EmptySam 9 Oct - 3:28

Let me be free from you

vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan FR-3-finn-and-rachel-12943051-100-100 vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan 100?ceb93891b8d57c51c49e204ea8c5ea33691654a2 vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan Finn-and-Rachel-2x03-finn-and-rachel-16110438-100-100


    Mon regard était braqué sur elle. Je n’arrivais pas à ne pas la regarder. Mon regard, que je forçais à bouger revenait inlassablement sur elle. Elle m’hypnotisait, il n’y avait pas d’autres mots. J’avais réellement l’impression de me retrouver face à Marie. Mais elle me dit son nom et je constatai alors qu’elle n’était pas réellement celle que j’avais aimé. Meghan. Joli prénom pour une charmante jeune femme. Un sourire s’esquissa sur mon visage tandis que je lui serrai la main.

      « Enchanté! »


    Ma main dans la sienne, je réalisai que la sienne était congelée. Enfin, soit elle était frigorifiée, soit j’avais chaud, très chaud. Pourtant je me sentais bien. Enfin, mon regard quitta ses yeux et glissa vers nos mains, une fraction de seconde. Cependant, elle retira sa main. Après tout, je ne pouvais pas éterniser ce contact. À cet instant, je sentis les remords me hanter. Moi qui avait promis à Marie qu’elle était la seule et qu’elle le resterait. Voilà que cette jeune femme m’attirait. Enfin, peut-être me faisais-je des idées, comme elle était le sosie de mon ex, les sentiments que je ressentais n’étaient pas véridiques, étaient faussés par ce que j’avais vécu. Après tout, elle était partir trop tôt et j’avais eu de la difficulté à faire mon deuil. Je reportai mon attention sur son visage et constatai qu’elle avait le nez et les joues rosées. Elle devait être congelée. Après tout, en souliers par une température pareille, ce n’était pas l’idéal. C’est alors qu’elle me proposa d’aller prendre un café avec elle. J’envisageai alors que j’aurais la chance de mieux la connaître, elle qui, en quelques minutes, en quelques regards m’avait captivée. C’était une occasion en or. Mais voulais-je vraiment la connaître? Après tout, si elle me parlait d’elle, il faudrait forcément que je lui parle de moi, ce que je n’avais pas du tout envie de faire. Je ne voulais pas que tous ces souvenirs me reviennent en mémoire, je ne voulais pas me montrer faible devant cette demoiselle que je connaissais peu. Enfin, je cessai de penser à ce qui pouvait se penser et répondit à sa question.

      « Hum … pourquoi pas. »


    J’avais donné cette réponse sur un ton qui pouvait sembler peu convaincant. Je ne voulais pas qu’elle croit que j’étais prêt à entretenir une conversation longue et profonde avec elle sur qui j’étais, pourquoi j’étais ici et tout.
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MessageSujet: Re: vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan   vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan EmptyDim 10 Oct - 20:01

    Je réalisais, ma foi un peu trop tard, que ma demande avait peut-être été trop spontanée. J'avais tendance à l'être un peu trop et je savais que cela pouvait jouer contre moi dans plusieurs cas. J'espérais qu'il ne prendrait pas cela mal, étant donné qu'il avait bien dû remarqué que j'étais congelé. Il était facile pour Tristan de décliner mon offre, dans la mesure où nous ne nous recroisserions probablement jamais. Québec avait beau être une petite ville, ce n'était pas non plus un village où tous ses habitants se connaissaient. Par contre, desfois, c'était surprenant. Il n'était pas très rare de rencontrer la secrétaire de votre dentiste au cinéma, ou bien la soeur de la fille avec qui vous étiez allée au primaire. Dans cette ville, à peu près tout le monde était relié par un maximum de quatre personne. Tristan pouvait donc être le gars dans l'appartement en haut du cousin de la coiffeuse de la mère de mon amie. Ou bien le gars qui prenait l'autobus chaque matin avec la voisine de la soeur de la fille qui travaillait au Starbuck et qui me préparait mon café d'avance. Comme quoi je finirais probablement par le revoir un jour, d'ici une vingtaine d'année, mais durant les prochains jours, je doutais que l'on se recroise, à moins qu'il accepte mon offre. Son pourquoi pas ? me fit chaud au coeur. Je lui souris, contente qu'il ne me considère pas au même titre qu'une inconnue avec laquelle il n'aurait même pas daigné discuter. « Je connais un endroit super, juste en face. » Mon doigt pointait l'endroit en question, de l'autre côté de la rue. Je regardai ensuite des deux côtés pour voir si des voitures approchaient. Une arrivait à pleine vitesse et je le laissai donc passer avant de traverser rapidement, pour être certaine de ne pas me faire frapper. Ce n'était pas dans mes intentions pour le moment, surtout que Tristan avait accepté mon offre, ce dont je ne revenais encore pas. J'étais heureuse qu'il ait choisi de venir et cela avait miraculeusement fait disparaître le froid dans mes orteilles. Enfin, c'était ce que je pensais, jusqu'à ce que je pénètre à l'intérieur du café. La chaleur était douce, parfaite. Mes oreilles et mon nez picotèrent quelques secondes, le temps que le sang choisisse d'aller réchauffer une autre partie de mon corps. Je regardai rapidement les tables disponibles, mais laissai le choix à Tristan d'en trouver une où s'asseoir. N'importe où me convenait, j'avais envie de voir ses préférences.
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MessageSujet: Re: vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan   vaut mieux renter, il fait froid. ♥ pv tristan EmptyDim 17 Oct - 5:14



« That's what you get when you see
your life in someone else's eyes »


    Mon regard était toujours rivé sur Meghan. C’était étrange mais cette fille me fascinait. Enfin, ce n’était pas bizarre pour moi, mais d’un point de vue externe, où peut-être même de celui de la demoiselle, ça devait l’être. Je m’en fichais un peu, malgré que je saches que je devrais m’expliquer un jour où l’autre pour mon drôle de comportement. Enfin, pour revenir à la conversation que nous avions elle et moi, je constatai que ma réponse sembla lui plaire puisque je vit un sourire sur son visage. Alors et me dit qu’elle connaissait un endroit super, pointant un petit resto qui se trouvait juste en face de nous, de l’autre côté de la rue. Je jetai un coup d’œil dans cette direction qu’elle m’indiquait et constatai que l’endroit avait l’air charmant et surtout, pas trop bondé de monde. C’était tout ce que je souhaitais, parce que je sentais que nous allions parler de nos vies, c’était une évidence et je ne voulais pas qu’une tonne de gens puisse m’entendre parler de Marie. Juste à cette pensée mon cœur se serra. J’avais tellement l’impression de la trahir en ce moment, moi qui lui avait promis qu’elle serait toujours la seule et qui montrait maintenant un intérêt grandissant envers cette fille que je n’avais que croisée quelques fois depuis mon arrivée et dont je ne connaissais que le prénom. Bref, je montrai mon accord face au choix du café choisis en lui offrant cette réponse, sur un ton plutôt neutre.

      « Alors, allons-y. »


    Nous traversâmes la rue au pas de course, histoire de ne pas se faire frapper. Après tout, la rue était une rue passante et plusieurs voitures y circulaient. Alors que la voie semblait plutôt libre, nous avions saisis l’occasion. Finalement, nous entrèrent dans l’endroit en question. La chaleur de la place me fit alors constater que mes orteils étaient gelées et que mon nez aussi commençait à être rouge. Je fis alors bouger mes doigts de pied dans mes souliers histoire de les faire réchauffer plus aisément. Je jetai un coup d’œil aux tables disponibles en même temps que le faisait la demoiselle qui m’accompagnait. Voyant qu’elle ne se dirigeait nulle part et ayant envie de m’asseoir le plus rapidement possible pour ainsi fuir le regard de certains clients qui trouvaient peut-être que nous nous attardions trop à l’entrée, je repérai une table au fond, à l’abris des regards indiscrets, des oreilles attentives et plus isolée et m’y dirigeai, m’assurant d’être suivi par la brunette. Je gardai mes bonnes manière, me remémorant mes cours de bienséance et donc tirai la chaise à Meghan pour qu’elle puisse s’y asseoir avant de prendre à mon tour place dans la chaise qui lui faisait face. J'enlevai mon manteau et le plaçai sur le dossier de ma chaise avant de demander à ma compagne :

      « Que désirez-vous boire? »


    Je me doutais qu'elle trouverait étrange que je la vouvoies, pourtant, c'était dans mon éducation, on m'avait élevé ainsi, à vouvoyer les gens que je connaissais peu ou pas du tout, même s'ils avaient mon âge.
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